Encore une soirée mémorable au marché d'été de ce vendredi, où les cycles anciens étaient à l'honneur, devant des milliers de personnes.

Une Terrot de 1929, une Magnat Debon de 1930, une Monet Goyon de 1932, une Vélocelle de 1938, une Peugeot de 1933 et bien d'autres encore, se cotoyaient comme si le temps n'était pas passé par là !

Et à Gilles de faire un tour de moto, afin de prouver le bon état de la mécanique, suivi par d'autres !

Une touche militaire était apportée avec la présence d'une Harley Davidson de 1943 ayant appartenu à la «Military Police», et présentée par Jean Louis en tenue de policier d'époque, tout comme Bruno, en tenue de parachustiste présentait le scooter parachutable Kushmann de 1944. Robert lui avait amené un side car français de 1940 (Gnome Rhone), ayant appartenu à la cavalerie des dragons portés. Les deux places étaient prévues pour le chauffeur, et pour le tireur au fusil mitrailleur.

Un vieux vélo par ici, une collection de Flandria par là, une petite moto réalisée sur mesure, appuyée à un poteau, d'autre engins arrivés comme ça, parce qu'on savait que c'était le jour des cycles, et arrivée sur la grande collection de Guy Maurice.

Guy est un passionné de modèles à galets. A la maison, il a plus de 100 engins à galets (friction : pas besoin de chaine), dont 54 modèles différents, qui représentent un siècle de tout ce qui se fait ainsi, car on fabrique toujours «à galets», en Chine !

Ici, il en a dépéché une trentaine, dont le plus ancien date de 1913, et a servi aux vaguemestres pendant la guerre de 1914. Il dispose même d'une voiture à galets, qui a été sollicitée pour ce week-end, lors d'un événement familial. Il chine un peu partout la pièce rare, même sur Internet, c'est ainsi qu'il a acheté un solex au Michigan.

Comme toute mécanique nécessite sa goutte d'huile, il faut toujours une burette, et c'est pourquoi Jean Paul, reservasophile, est venu présenter son immense collection de burettes en tous genres!

Vraiment ce marché avait, encore une fois, quelque chose de passionnant, d'enrichissant, pour peu que l'on prenne le temps de regarder, d'observer, de questionner, ou d'écouter. Comme à conclu un commerçant, le cru 2005 du marché d'été vient d'écrire la plus belle page de toute son histoire. C'est un marché intelligent, ou chacun vient pour vendre, mais surtout pour faire goûter, pour expliquer la production, et comment consommer. Et à un autre de dire, «ici, l'accueil y est très sympathique : gardez toujours votre authenticité !» Prochain rendez vous vendredi avec la laine, le filet, la broderie, le rémouleur, etc...

la military police...

Le tandem de chez Solex !

Ici on goute la crème d'Albert !

N'est ce pas l'image d'un marché réussi !

C'est le dernier pot de chic !