Voici une présentation du livre que vous retrouverez sur le marché d'été.

Le livre vérité sur la situation de notre environnement



L’homme a oublié l’essentiel de la nature. Oublié que cette nature n’était pas d’un simple décor de promenade. Oublié qu’il était lui même un tout petit maillon de la grande chaine de la vie. Oublié que pour manger du fromage, il fallait des vaches.

Que les vaches avaient besoin d'herbe pour produire du lait et que l'herbe ne pouvait pousser sans les micro-organismes qui vivent dans le sol. Il a oublié que 70% de nos médicaments sont dérivés des plantes.

Conséquence, l’équilibre de la nature est aujourd’hui rompu. Et l'homme en est le principal responsable. Des milliers d'espèces végétales ont déjà disparu.

Des milliers d'autres sont menacées. Et le massif des Vosges n'échappe pas à cette curie accélérée. Les grenouilles, les écrevisses, ainsi qu'une foultitude d'insectes y sont en forte régression. Les abeilles sont victimes d'hécatombes répétées et inexpliquées.

La qualité de l'air est loin d'être irréprochable. L'ozone notamment s'accroche aux sommets et perturbe la vie végétale. Les pluies acides ont durablement bouleversé la composition du sol, et l'eau des ruisseaux.

Par ricochet, cette acidification a provoqué des centaines de cas de saturnisme parmi la population. Des sangliers et des champignons radioactifs ont été découverts au coeur de forêts que l'on croyait pourtant épargnées. Des végétaux venus d'ailleurs ont colonisé nos montagnes, provoquant le recul des espèces indigènes. Les arbres grandissent plus vite, beaucoup plus vite qu’avant.

Jusqu’à quand ?

Personne ne le sait. Des nappes d'eau souterraines ne se renouvellent plus. D'autres sont gravement polluées. La forêt est en plein chambardement. Quelques 600 espèces de champignons sont menacées dans notre seule région. Et un autre fléau s'annonce : le CO2. Ce gaz, relâché massivement dans l'atmosphère depuis le début de l'ère industrielle augmente l'effet de serre et affole tous les thermomètres de la planète bleue. Les dix dernières années ont été les plus chaudes depuis le quaternaire, y compris dans le massif des Vosges. Et cela ne fait que commencer.

Les scientifiques nous annoncent d'ici à la fin du siècle des hausses de 1,4 à 5,8 degrés. De quoi bouleverser tous les écosystèmes. De faire disparaître la neige, le hêtre. Et de mettre demain, le massif des Vosges au niveau des Cévennes d'aujourd'hui. La crise qui s'annonce est sans précédent depuis la disparition des dinosaures, il y a 65 millions d'années.

Parce que cette fois, tout se joue en accéléré et que l'homme est au coeur d'une dynamique qu'il n'est pas loin de ne plus maîtriser.

Pour la comprendre, j'ai interrogé des scientifiques, entomologues, biologistes, médecins, pédologues, écologues, hydrologues, ornithologues, météorologistes, mycologues, botaniste, météorologistes et autres chercheurs du Grand Est qui ont choisi le massif des Vosges comme terrain d'expérience, pour tenter d'évaluer l'ampleur des phénomènes que l'on nous annonce.

Leurs études que j'ai disséquées et tentées de vulgariser montrent clairement que les bouleversements des écosystèmes ne concernent pas simplement la forêt amazonienne et la banquise. Ils sont à notre porte.



"Péril vert sur les Vosges". Un livre de Jean-Marc Toussaint, préfacé par Jean-Marie Pelt. 128 pages. Format 21X24, illustré d’une centaine de photos couleurs. Mis en vente à 20 euros. Edité par PLI Gérard Louis à Haroué