Idée originale née d'un ras le bol de la tuile : un jardin en guise de toit, c'est l'idée qui a germé dans la tête de Patrick Vincent. En effet, au printemps, il a réalisé un abri pour mettre son bois.

Or il s'avère que le toit de cet abri va arriver au niveau de la terrasse de son appartement, situé au centre du Village, à la boulangerie. D'ou la volonté d'Isabelle de ne pas vouloir d'un toit de laves. Alors les recherches commencent, internet aidant, et c'est ainsi que Patrick a trouvé la solution : un jardin en guise de toit.

C'est déjà expérimenté en Autriche et au Canada.

Il est fait de panneaux hydrofuges, d'une bache en PVC, d'une couche de géotextile pour les racines, d'une couche de grillage à poules pour retenir le terreau, puis de plantes vivaces du genre sédum, ces plantes grases charnues qui croissent sur les murs et rocailles, avec quelques plantes aromatiques côté terrasse, justement.

Le tout est scellé par de la mousse, sachant que dans cet ensemble, il y aura du dégat au printemps, il faudra alors y remédier en fonction de l'adaptation des plantes aux rudesses du climat.

Ensuite le développement naturel des plantes devrait jouer son rôle de couverture étanche, et être moins chaud qu'un toit de laves ou de tuiles.

C'est expérimental, il existe un toit de ce genre à Ventron.

Côté financier, cela ne représenterait qu'un coût supplémentaire de 15 %, par rapport à un toit traditionnel.

Alors laissons à ce toit le soin de passer un hiver, un printemps, un été, et nous reviendrons voir son efficacité.