Retrouvez l'extrait du journal télévisé du samedi soir 19/20 sur france 3 à l'adresse suivante :

http://jt.france3.fr/ Optez pour Lorraine, 19/20, puis après précisez la date. Cela se trouve au bout de 12 minutes 50, et cela dure 2 minutes 10.

Retrouvez le déroulement du colloque dans la galerie photos. Merci à Marie Claude pour ses photos.

Revenons au Colloque :

Les patoisants en parlaient, ils le préparaient, on sentait la tension monter, et puis le grand jour est arrivé.

Depuis 2004, toutes les associations de patois d'origine romane, (de langue d'oil), se retrouvent lors de colloques très prisés par les patoisants. En 2004, c'était à Steige, puis à Gérardmer, puis à Plaine, et cette année lâs Patoisants dâs Tro R'vères ont accueillis sur le site de l'auberge de la Croisette d'Hérival plus de 220 patoisants !

C'est Ludovic Daval, (23 ans) tout jeune président dâs patoisants dâs trô r'vères, qui a accueilli les groupes venus d'horizons différents. Il y avait l'Académie de patois des Hautes Vosges, le Val de Villé, la Voye, Labaroche, Xertigny, les amis du Ban de la Roche, les Patoisants de Belfort, Neuviller sur Fave et Ste Marie aux Mines. Il manquait le groupe Suisse.

Tous ont eu droit au petit déjeuner à leur descente de voitures ou de cars, servi avec du café, du jus de fruits, de la brioche, et de l'andouille du val d'ajol : une bonne petite mouèronde pour commencer...

C'est à Jean Marie Manens, maire, président de la Communauté de Communes des trois Rivières, (l'homme qui apporte toujours son soutien au milieu associatif, co-fondateur avec Pierre Duval, du groupe de patoisants), qu'est revenue la tâche d'assurer la coordination de cette journée. Auparavant il a souhaité la bienvenue dans sa commune, une commune qu'il a pris le temps de présenter.

Chaque groupe a présenté une histoire, une légende, son histoire, en patois d'abord, puis en français.

Lucie Mathiot, 87 ans, doyenne de la journée, pure patoisante, servant de référence au groupe des Trois Rivières, a narré une journée de sa vie. C'était en février 1953, où pour quelques douzaines d'oeufs et de demi-livres de beure à porter en ville, elle a du faire 27 km à pied, dans la neige, et une dizaine en bus. Elle nous dira user de son patois, comme les jeunes utilisent aujourd'hui le net ou les SMS....

Après le repas de midi, une présentation de l'epinette des Vosges a été faite par Philippe Aizier (Pierre Duval, président étant excusé), alors que les Marie jouaient différents airs. Michel Durupt a evoqué les particularités du village girmontois, et Philippe Aizier celles de Plombières et du Val d'Ajol.

Conclusion

Ludovic Daval s'est alors fait un ardent défenseur du patois, un patrimoine linguistique qu'il faut absolument préserver. Le patois, c'est un peu comme un vieux château qui aurait des murs fragiles, il ne faut pas le laisser tomber, il faut en conserver une trace, c'est un moyen de complicité, de conservation des traditions. Il faut oeuvrer pour donner un avenir à notre patois. Nous avons eu l'opportunité et la chance d'être sollicités par les Tintinophiles de Lorraine, pour traduire un album de Tintin en patois. C'est vraiment inespéré, mais ce sera grâce à des actions comme celles-ci, que l'on pourra trouver un avenir pour notre patois.



Puis Elisabeth Pierret est venue parler de sa passion pour Tintin, et la raison de voir sortir un album en patois Vosgien. elle a situé dans l'histoire, la sortie à des dates différentes des album de Tintin, et le contexte dans lequel ils ont été écrits. Son rôle de coordinatrice du projet est à saluer par tous les patoisants reconnaissants

Un album que l'on peut déjà réserver par le biais de souscription.

Pour tout contact Tintin : s'adresser à ludo.daval@wanadoo.fr elisabeth.pierret@gmail.com ou encore à Simone Manens simone@girmont.org au 03.29.67.45.61. Prix de l'album : 11,50 € + éventuellement frais d'envoi. Un bon de souscription sera prochainement mis en ligne.

Le prochain colloque devrait avoir lieu à Ste Marie aux Mines.