A l'initiative de la municipalité, et soutenu par La Poste, Jean Marie Manens, maire, a accueilli les différents intervenants concernés par cette soirée inauguration, et les a invités à le suivre tout d'abord à la boulangerie. Tous les présents se sont rendus au fournil d'Isabelle, où un Relais Poste Commerçant a été installé en avril dernier.

C'est là que le maire a fait un retour en arrière : Notre village a déjà eu une boulangerie, une cave d'affinage, un restaurant, une épicerie-mercerie, un hôtel, puis il y a eu la période ou tout le monde fuyait le monde rural.

Les habitants restant alors au village, ont cependant tenu bon. Il y a eu la création de l'Auberge St Vallier, puis la mobilisation de bénévoles en association. Ils ont mis en valeur leur village à travers un dynamisme qui ne faisait alors que naître, mais qui, au fil des années s'est embrasé.

On connait aujourd'hui la popularité des marchés d'été, la fréquentation et le commerce qu'ils génèrent. C'est ainsi qu'Isabelle s'est installée en 2004 dans le commerce local en créant une micro boulangerie, (Pain à l'ancienne), dont l'activité se réalise essentiellement avec les touristes, le marché d'été et les adeptes du pain à l'ancienne.

Jean Noël Grandgirard, Directeur d'Etablissement Territorial au Val d'Ajol, a alors présenté la création du Point Poste Commerçant : Face à une telle dynamique manifestée par tous les intervenants que ce soit du milieu associatif, artisanal, communal, et intercommunal, La Poste se devait d'apporter un service de plus, un point Poste. Face à toutes les réorganisations dans l'espace postal on voit des Points Poste arriver dans les communes, mais dans les Vosges, c'est à chaque fois une transformation de bureau en Point Poste, ici, c'est une création, un fait unique dans les Vosges.

Ce RPC permet de soutenir l'activité d'un commerce en zone rurale, de participer au développement durable des territoires, et de répondre aux attentes de la population (amplitude d'ouverture adaptée au rythme de vie des habitants). Pour la Poste il s'agit d'un nouveau point de contact et le respect de l'amendement Devedjan, à savoir que 90 % de la population doit être à moins de 5 km d'un point de contact de la Poste.

Petit rappel des opérations postales possibles dans ce RPC :

Achat de Timbres Postes, Prêts à Poster, emballages pré-affranchis, dépôts d'envois postaux, retrait en espèces pour les clients titulaires d'un compte à La Banque Postale, ou d'un livret A dématérialisé (Postépargne), habitant la zone de proximité, limité à 150 € par période de 7 jours consécutifs et par compte.

Le commerçant n'ayant pas accès au compte de ses clients, la confidentialité est totalement préservée.

Et comme a dit Jean Noël Grandgirard, si, à la boulangerie, on peut désormais acheter également son journal, avec quelques pas de plus, on peut faire le plein de friandises.

C'est alors ques le groupe s'est dirigé dans la grange de la maison Gavoye rachetée par la Commune. En fait de grange, il s'agit aujourd'hui d'un coquet atelier de fabrication de bonbons, tout à la main.

Depuis fin août, Dominique Thomas que nous vous avons déjà présenté, est venu avec ses casseroles de cuivre, ses spatules, son sucre et.....le vieux marbre de 1948, pour créé son atelier confiserie dans la maison Gavoye, apportant de ce fait une solution partielle à ce grand batiment.

Dominique Thomas, confiseur dont le renom n'est plus à faire, habite une partie des lieux, pour son habitation et pour sa fabrique de bonbons. Cet authentique artisan s'inscrit dans la lignée de sa grand mère, Jeanne Ageron qui créait cette fabrique de bonbons en 1948, fabrique épousée par le papa de Dominique, suite à son mariage avec la fille Ageron : Colette, une activité que Dominique a voulu reprendre à son actif, il y a quelques années. Il se trouve aujourd'hui (avec son papa André, qui pourrait prétendre à la retraite, mais qui ne peut se passer totalement de son activité) être le seul confiseur à travailler tout à la main !

Sa méthode de travail n'a pas de secret, puisque chaque fois qu'il travaille, il ouvre toute grande la porte de son atelier, et attirés par un pannonceau en bord de route, et une odeur chaque fois différente, les visiteurs franchissent le pas. il recense environ 350 visites par mois, sachant qu'il s'agit là de mois d'arrière saison.

On peut convenir d'un rendez vous pour une visite de groupe, en consultant son site internet

http://bonbons-thomas.over-blog.com/ , ou par téléphone : 06.76.60.11.37.

Jean Marie Manens, maire, a parlé également d'un projet de micro brasserie, qui est en cours d'études, et la création d'une maison de l'artisanat. Si il y a trente ans, on ne connaissait le Girmont qu'à travers l'Auberge st Vallier, aujourd'hui, on parle toujours de cette auberge, et c'est bienheureux, mais on parle aussi de sa guinguette, de son marché d'été, de sa capacité d'accueil et de restauration variée, de ses nouveaux artisants, et du dynamisme qui génère une telle transformation du village.