Créée, il y a 14 ans, la confrérie des Fins Goûtus de St Lo, composée de 14 membres maximum, se fixe chaque année un objectif de séjour dans une région de France, afin de goûter la cuisine, ou production locale.

Dans cette confrérie, présidée par Marc Lebarbanchon, se trouve Frédo, électricien, le lorrain d'origine, muté en Normandie, il y a 6 ans.

Il aime se faire l'ambassadeur des produits de sa région.

En 2006 la confrérie est allée découvrir le St Emilion, l'an dernier elle a assisté au mariage d'un de ses membres, cela a duré 5 jours, et cette année Fredo a proposé la Lorraine, et plus particulièrement les Vosges Méridionales.

Venus en séjour, pour 3 jours, au centre du village, les neufs membres, issus d'un milieu professionnel très diversifié (garagiste, frigoriste, boucher, retraités de la restauration, fonctionnaire SNCF, ébéniste, pharmacien, bâtiment, et électricien) n'ont pas perdu une minute pour goûter à toute la cuisine, production et alchimie locales.

Au menu de ces trois journées passées essentiellement sur la Route des Chellos, nous retiendrons le pâté lorrain, les rognons blancs, l'andouille du Val d'Ajol, la visite de la confiserie girmontoise, le bluet de Roland Balandier, le munster et la crème d'Albert, les alcools de la distillerie Coulin, et en clôture le vin de Rhubarbe.

Il faut également ajouter à toutes ces dégustations, les grands moments passés avec la confrérie des Tastes andouilles, sa présidente, et son grand maître dépendeur, la confrérie des Rognons Blancs, les jolis paysages que la nature leur a offerts, les loures et le jeu de la belote, et enfin le côté très accueillant des habitants du village.

Hébergés par Patrice, et reçus par Chantal et Stéphano, nos joyeux lurons garderont un excellent souvenir de leur séjour voué à la dégustation. Ils sont repartis avec la malle de leur véhicule pleine de bons produits : locaux, aiment ils à préciser !

C'est sur l'air d'un chant des marins de Grandville, qu'ils s'en sont allés :

''Quand je suis sur le rivâge, bi tranquil,

et tout comme mouè,

je pense à ceux qui sont en viâge,

en viâge, au loin sur lâ mé...'' (bis)