Le Rosaire en équipe, (du Girmont, du Val d'Ajol, et de Plombières), qui se retrouve habituellement une fois par mois, est allé au grand rassemblement annuel de la Lorraine, qui se tenait à Verdun.

La paix ayant été le thème de toute l'année écoulée, il était normal de se rendre à Verdun, une ville, une région qui ont énormément souffert, dans leur espace géographique, mais surtout qui ont vu des milliers d'êtres humains tomber lors des violents combats qui ont duré 300 jours et 300 nuits, à la guerre de 1914-1918.

Dés leur arrivée, les groupes ont été accueilli par un bon petit déjeuner, puis sont allés assister à une conférence animée par le Père Amin.

Irakien, Amin est en ce moment à Nancy pour suivre des cours de théologie. Il est chrétien, et a fait état de la difficile vie des chrétiens en Irak au fil du temps. Les chrétiens ont toujours été persécuté, leurs églises souvent détruites, et pourtant ils continuent de prier, de se rassembler, de croire en Jésus. Sous la récente emprise américaine, les bombardements ont détruit maison, lieux de cultes, toute l'organisation intérieure de l'Irak, plus d'armée irakienne, plus d'administration organisée, laissant libre accès aux terroristes qui se sont engouffrés dans ce pays, générant eux aussi des actes de maltraitance, de pillage, de destruction. Aujourd'hui, il est très difficile pour chacun de vivre en Irak.

A la fin de la conférence, les 500 personnes présentes sont allées à la Cathédrale pour assister à l'office célébré par le Père Evêque Francois, entouré de nombreux prêtres. La grande ferveur qui s'est dégagée de ce rassemblement, a montré que la foi qui anime le cœur de tous les présents, avait besoin de s'exprimer, d'éclater en chants, et en prières.

Puis après le repas de midi, le cortège des cars s'est rendu à l'Ossuaire de Douaumont, pour une visite historique de ces lieux qui ne peut laisser indifférent : projection, visite de l'Ossuaire, visite de ce qu'a été le village de Fleury, avec une prière devant notre Dame de l'Europe, Saint sacrement.

Puis chacun a regagné son bus, avec un cœur et une tête bousculés, par ce passage d'un lieu de prière à un lieu martyrisé, ou le lien était cependant facile à faire : plus jamais de guerre, mais la Paix, oui !