Le marché d'été de ce vendredi avait à peine refermé ses portes, que voilà d'autres bénévoles en action, du temps que les fourneaux sont encore chauds, nous ont'ils soufflé !

Tout cela pour préparer la 17ème fête de l'été organisée par l'Association Animations et Loisirs du Girmont, présidée par Josiane Perrin.

Des milliers de personnes, une fois encore, se sont laissés emporter par la foule qui vous draine, vous entraine, pour assister aux feux d'artifice grandioses, époustouflants, étourdissants. Mais, existe-il un qualificatif adapté à un tel spectacle offert par une seule association locale, qui finance elle même ses feux, grâce au succès rencontré lors d'autres manifestations comme la marche populaire, les cartes, le marché d'été, etc.

Ces feux d'artifice ne sont que le résultat à mettre à l'actif de ces milliers de personnes qui n'hésitent pas à ''monter au Girmont', à l'actif de tous les bénévoles qui se dévouent sans compter tout au long de l'année.

En début de soirée Marie Tournel et Manivel ont donné l'ambiance en tournant la manivelle d'un orgue de Barbarie, en poussant la chansonnette, ou alors en laissant l'Orchestrion , appartenant à Gérard Mougin, datant de 1922, s'exprimer dans un répertoire très varié de musique française et autre. Ces deux instruments ont soulevés beaucoup de curiosité et d'étonnement.

Le plateau repas servi dés 20 heures a permis de faire passer l'heure en attendant le fameux embrasement du ciel Girmontois.

Lorsque les trois coups d'envoi de cette féerie ont retenti, les yeux se sont levés vers le ciel, pour assister à une belle rétrospective de la vie d'Edith Piaf, dans une nature plus belle que jamais, n'hésitant pas, sous la magie des artificiers, à passer du vert tradition au jaune orangé et au rouge.

On peut reprendre certains propos de Piaf pour résumer cette soirée unique : "Allez venez Milord, vous ne m'avez jamais vue, je ne suis qu'une ombre de la rue, la terre peut bien s'écrouler, que m'importe les problèmes, je me fous du monde entier, je vois la vie en rose, ça me fait quelque chose, je suis toujours à la fête au Girmont, tu me fais tourner la tête, allez venez ! Emportés par la foule, qui vous draine, qui vous entraine, Padam, Padam,..., vous pourrez dire en rentrant à la maison : non rien de rien, non, je ne regrette rien."