C'est avec stupeur, que les girmontois ont appris mardi matin, la disparition de Maryse Vincent, dans sa 51ème année, à l'hôpital de La Pitié la Salpêtrière.

Née le 20 novembre 1961 à Nancy, dans un milieu agricole, où elle participait activement à toutes les activités de la ferme, Maryse Jullier, fera des études de secrétariat médical.

Le 12 avril 1980, elle se marie avec Pierre Vincent, militaire. Le couple aura deux enfants : Céline, ingénieur dans l'agroalimentaire en région parisienne, et Sébastien, ingénieur dans l'électromécanique en région Alsace.

Lorsque les enfants ont grandi, Maryse a assuré plusieurs postes de secrétariat plus particulièrement à la Direction Générale de l'ANPE à Nancy, puis sur Pont à Mousson.

Toujours soucieuse de bien d'autrui, elle accomplira 3 mandats municipaux à Hamonville, s'impliquera dans l'animation liturgique de sa paroisse, et la catéchèse.

Après la retraite de Pierre, en 2007, le couple choisira de venir habiter au Dropt, en reprenant la maison de leur tante Geneviève, maison ayant appartenu aux grands parents de Pierre. Le couple avait décidé d'y créer un gite et de refaire l'appartement. Les travaux allaient bon train : une nouvelle vie s'offrait à eux.

Sans bruit, tous deux ont su s'impliquer rapidement au sein du village, et de son milieu associatif. Maryse intégrait le Centre Communal d'Action Sociale, en y apportant son sourire, son dynamisme, et une certaine classe. Toujours prête, elle se donnait également beaucoup, après de Pierre son mari, au sein d'Animations et Loisirs du Girmont, du projet d'une école d'autrefois, et de l'association des marchés.

Depuis 2010, elle était employée à temps partiel au sein de la Paroisse Notre Dame de Combeauté, où elle savait, avec une certaine discrétion, se mettre à l'écoute des autres et apporter une grande chaleur humaine, de par son savoir et ses compétences.

C'est en mai 2011 que la maladie a fait son apparition, avec une brève trêve, avant de s'intensifier au 15 décembre. Une maladie invalidante, qui aura finalement eu raison du courage de Maryse, et de la ténacité médicale, sans que l'on sache ni son nom, ni sa cause, malgré toutes les investigations déployées dans tous les hôpitaux de province et de la capitale.

Avec Maryse disparait une épouse, une maman, une fille, un être cher à tous les girmontois, qui ne laissera que des regrets. Le mot famille comptait beaucoup pour elle, aujourd'hui, sa famille est brisée.

Elle repose au funérarium Henry. Ses obsèques seront célébrées en l'église du Girmont Val d'Ajol le vendredi 30 mars à 14 h 30. Nos condoléances.