Il y avait encore plus que grande foule ce vendredi soir pour assister au marché d'été, avec un thème très nature.

Il est vrai que le thème sur l'exploitation mécanique de la forêt en passionne plus d'un. Il est très rare de voir tous les engins impliqués travailler ensemble.

Ce vendredi, cela partait du Bucheron qui ébranchait à la tronçonneuse, et de l'abatteuse qui peut intervenir jusqu'à 70 cm de diamètre à la patte, au transport des billons à l'aide d'un porteur.

Un tracteur débardeur ou débusqueur était chargé de centraliser les pièces de bois.

L'imposant grumier livrait les grumes à qui le souhaitait.

Une scierie mobile débitait les troncs en poutres, planches ou voliges.

Une machine toute neuve à fait ses premières plaquettes pour le chauffage en engloutissant d'énormes troncs.

On pouvait aussi découvrir une chaudière à plaquette et son système d'alimentation.

Très, très impressionnant tout ce matériel, qui a été rapidement estimé par ces professionnels, au bas mot, à 2 millions d'euros hors taxes, camions pour le transport compris. Cependant nous diront-ils, on a toujours besoin d'un bucheron pour les gros arbres et pour exploiter en terrain très difficile.

La plus grosse abatteuse, en France, peut abattre des troncs jusqu'à 1 mètre de diamètre. Tout ce matériel est en grande partie finlandais, allemand, nous ne trouvons même plus une tronçonneuse française. En France, on avait bien conçu une tête ébrancheuse, mais on a vendu le brevet à l'étranger. Notre travail ne se compare plus à celui d'il y a cinquante ans, mais nous le faisons toujours avec amour, en pensant également à ménager la nature ou nous intervenons.

Côté étal, il était un exposant que nous n'avions pas encore rencontré, c'est Vincent DIDIER. Il est sur le marché depuis 19 ans avec ses cailles maison. Chez lui, il produit tout de l'éclosion à l'élevage jusqu'à la vente du produit fini. Tous ses oeufs passent en partie dans la reproduction, le reste est vendu.

Cet élevage demande beaucoup de surveillance de soin d'hygiène. Mes cailles sont élevées au sol, elles craignent le froid, je leur donne du blé, du maïs, et du Colza elles sont gourmandes en protéines. Une caille devient adulte à 6 semaines. Je les abats à la demande dans mon laboratoire, elles sont plumées à sec.

Ici c'est un très beau marché pour la saison d'été c'est le meilleur marché. Je vais également à Gérardmer, j'allais aussi à Remiremont, mais comme l'heure n'est plus la même, je n'y vais plus. La quasi totalité de mes produits est vendue à des particuliers. Je peux vendre également des cailleteaux d'un jour, et je fais également de la terrine, seul produit transformé.

Carte de visite :

Vincent Didier : fils de paysan, a repris les cailles suite à un départ à la retraite, on lui a proposé cette activité, il produit des cailles depuis vingt ans, marié, 2 enfants 13 et 9 ans, travaille à mi temps à la mairie de Cleurie et à mi temps dans ses cailles. Son épouse à une activité indépendante de son exploitation. Est présent au marché du Girmont, de Gérardmer et vend à la maison à Cleurie.

N'oubliez pas la galerie photo. Merci à tous ces exploitants de la forêt pour leur déplacement gracieux et pour toutes les démonstrations qu'ils ont bien voulu faire et refaire !