Afin de redynamiser la Société de pêche locale, une école de pêche a été créée au Val d'Ajol, en partenariat avec la MJC, sous couvert de l'Association Agréée de Pêche et de Protection des Milieux Aquatiques (AAPPMA) du Val d'Ajol et du Girmont, présidée par Blandine Mougenot, association fonctionnant elle même selon les normes imposées par la Fédération de Pêche.

Cette école a pour but de fédérer de nouveaux pêcheurs. Elle accueille aujourd'hui une douzaine d'enfants âgés de 8 à 12 ans. Tout a commencé par une explication sur la réglementation en matière de pêche, puis avec la présentation du matériel et la connaissance du milieu aquatique, pour finir par une première mise en situation à l'étang de la drague. D'autres mises en situation sont encore programmées, dont une à l'étang intercommunal du Villerain le 25 mai prochain.

L'Association de Gestion de l'Etang du Villerain (AGEV), lors de son assemblée générale a donné son accord pour accueillir durant quelques heures, ces 12 novices en matière de pêche et leurs encadrants. C'est pourquoi Patrick Damini a invité, ce mercredi, les membres de l'AGEV pour visiter l'écloserie, une écloserie, gérée par l'AAPPMA, qui existe depuis plus de 20 ans.

Gilles Mathiot, Nanou Parmentier, Gérard Chasselon, derrière François Xavier Gass, Daniel Antoine, Patrick Damini et Jean Marie Manens.

Elle renforce les truites de souche. Femelles et géniteurs sont prélevés en rivière, par le biais d'une pêche électrique, puis placés dans un canal ad hoc, en attendant le moment propice pour la fécondation.

Grâce au savoir faire et à l'expérience des anciens comme Nanou Parmentier, les oeufs et le lait sont tirés, mâles et femelles sont aussitôt remis dans leur milieu d'origine.

Des milliers de petites truitelles...: petit poisson deviendra grand !

La fécondation a alors lieu dans l'écloserie, après un savant calcul, soit après 421° cumulés, les oeufs prennent la forme de poisson, puis après environ 2 mois, ces spécimens seront remis en rivière, aux lieux préconisés par la Fédération, dés que la vésicule sera enlevée, sans avoir été nourris. Cela aide la nature. La réussite varie entre 5 et 12 %

Les pêcheurs devraient les retrouver d'ici 3 ans environ, au bout de leurs hameçons.