C'est à Lilian Didier et Marjolaine Thouvenot (La Figue dans le poirier) qu'il est revenu le soin de solliciter et de fédérer acteurs et partenaires pour une animation maximale et diversifiée autour des trésors de la nature.



Au stand des Espaces Naturels Sensibles (ENS) du conservatoire de Lorraine, Thierry Gydé, grâce à une maquette, où chacun apportait sa pièce au fil des millénaires, est allé de l'origine des glaciers à la vie des tourbières de façon ludique très accessible à tout public.

La sphaine aux racines flottantes adore ce milieu acide et le rend encore plus acide, adore l'eau et au fil des ans se retrouve dans une tourbière bombée. La plante se momifie et forme ensuite la tourbe qui sèche, sert de chauffage. Retenons qu'il faut mille an pour faire 1 m de tourbe, et que ce milieu acide permet très bien la conservation, tel ce cadavre humain de Tollund naturellement momifié découvert le 8 mai 1950, dans la tourbière éponyme au Danemark.

Au jardin de vie expérimental de "La figue dans le poirier", tout le monde est pour l'instant bénévole, on y expérimente du jardin du maraichage et alternatif, afin de régénérer les sols, trouver un équilibre entre intervention humaine et faune et flore.

Le but est de subvenir aux besoins d'une ou deux familles et de disposer d'un espace de vie pour se retrouver tous ensemble dans un lieu intergénérationnel et multi culturel, à l'image de ces couaroges d'été qui ont lieu tous les mardi matins de 9 h à 11 h. Sur le marché, on pouvait aussi s'adonner à la peinture végétale. En octobre une dame viendra développer des activités artistiques et naturaliste au sein de ce jardin expérimental, avec également un projet atelier pédagogique sous serre.

Autres centres d'intérêts, le rôle de l'abeille dans la ruche, les différents batraciens,

l'évolution du têtard, l'importance de la biodiversité pour la survie de différentes espèces telles que la chouette, les pics,

les économies avec la marmite norvégienne et les séchoirs à fruits, légumes et condiments réalisés avec du carton et du bois de palette poncé,

la chauve souris qui est le témoin d'une nature en bonne santé,

et le Système d’Échange Local (SEL) qui permet de partager des services, biens et savoir gratuitement.

Grande foule à ce marché,

où les présences spontanées de Norbert Galmiche avec son épinette (style Gérardmer) et de Dany Moureau avec sa voix et son accordéon, apportent un plus au côté festif de cet incontournable grand marché d'été, où chacun tient a y apporter sa contribution.

En dehors du marché, certains manifestent à leur manière, leur attachement aux trésors de la nature, en nourrissant fouine,

renard, blaireau...

Prochain rendez-vous vendredi 22 juillet avec les voitures d'avant 1939.