La convivialité partagée entre bénévoles et membres de la section girmontoise du Val Club
Par Simone Manens, samedi 11 mars 2017 à 22:37 :: Animations :: #4002 :: rss
Chaque année, tous se retrouvent dans une auberge locale.
C'est à la Vigotte que la section girmontoise du Val Club avait convié ses 12 membres pour partager le couvert.
Ce repas était financé par la part du bénéfice dégagé dans la gestion associative de la buvette du marché, tenue, en l'occurence, par des bénévoles qui rendent ce service aux anciens.
Afin d'exprimer leur merci, les anciens avaient convié ces bénévoles à s'asseoir à la grande table dressée dans l'auberge locale.
Parmi les membres de la section Val Club, se trouvaient deux personnes encore pleine de dynamisme.
Lui, c'est Marcel Balandier, il est né le 16 janvier 1930 au Girmont d'Amont (dans la maison de la figue dans le poirier). A 6 semaines, la famille a déménagé à Clairegoutte. Marcel dira : C'est Angèle Petitjean (Georgeot) qui m'a emmené dans ma charette. Après s'être marié, il ira d'abord au Hariol, puis Marcel reviendra au Girmont, mais cette fois-ci au Dropt le 16 mars 1967.
Issus du monde agricole, il a exploité une ferme avec son épouse, tout en accueillant 6 enfants. Le couple se lancera également dans la production de bluets. Aujourd'hui, Marcel a encore la forme. Bon pied, bon oeil, il s'occupe en fonction des saisons. Cependant, suite à un petit souci à la main, il a été contraint d'interrompre les paniers, pour cause d'arrêt de travail...
Elle, c'est Marie Madeleine Delage. Née à la maternité de Bordeaux le 27 janvier 1930, elle a perdu sa maman alors qu'elle n'avait que 10 ans. Elle a alors été placée chez les soeurs, à Bordeaux, puis à Pau. Ensuite elle a été placée dans des familles à Paris.
C'est une histoire de mariage qui fera que Madeleine viendra en terre vosgienne en 1952 : c'était l'inconnu le plus complet : changement de lieu géographique, de climat, de travail..., dira-t'elle.
Mariée, elle a du se faire à toutes les activités de la ferme, exploitée avec son mari Léon Arnould au Moulin Picard, Le plus dur aura été d'apprendre à traire. Je m'y suis formée en trayant une chèvre. Mais quand j'ai trait les vaches, j'ai eu beaucoup de mal, il y en avait une qui avait des trayons plus gros que mon poignet...
Aujourd'hui elle ne regrette rien, elle a fait sa vie, et a accueilli 6 enfants. Elle fait encore son jardin, et tricote.
Tous deux se trouvaient être les doyens de cette journée repas organisée par la section girmontoise du Val Club, où étaient invités les bénévoles qui avaient assumé la gestion de la buvette au marché d'été.
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