En cette journée mondiale du tricot, l'association "Une figue dans le poirier" a, une fois encore, proposer de coller à l'actualité en mettant en valeur tous les éléments qui permettent d'aller de l'animal à la confection, à travers un projet appelé "Transhumance", projet lauréat de l'appel à projet 2017 - 2018 "initiatives citoyennes : transmettons nos savoir faire" du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges.

Dés le matin, les visiteurs se sont succédés par petits groupes et ont pu participer aux différents ateliers proposés.

Entre le feutrage, le filage, le cardage, le tressage, l'atelier tricot, la présence de lapins, chèvres, moutons et lamas, la thématique sur la laine était totale, au coeur de ce jardin d'altitude créé en 2015.

Chacun a pu découvrir les savoir-faire autour de la laine avec la rencontre de professionnels et des personnes bénéficiaires des ateliers de transmission des savoir-faire qui ont animé les différents ateliers.

Cette manifestation grand public a permis de faire découvrir une "œuvre en transhumance".

L’œuvre réalisée collectivement avec 50 mains des institutions partenaires EHPAD, MJC, IME du Val d'Ajol, a été imaginée pour être montable-démontable et donc transportable.

La transmission des savoir-faire est ainsi perpétuée en deux temps et gagne en sens et en valeur citoyenne.

Ce projet lauréat a été inauguré en présence des moteurs du projet, à savoir Didier et Marjolaine Didier (Une figue dans le Poirier), des représentants des différentes institutions administratives, de Jean Marie Manens maire (commune partenaire du projet), de Christophe Naegelen député, de Catherine Louis, représentant la Communauté de Communes de la Porte des Vosges Méridionale, de Karine François, élue régionale de Franche Comté et de Brigitte Herbertz membres du Parc des Ballons, Luc Livet, directeur de l'EPADH Val d'Ajol Plombières, Roland Balandier et Christian Berbé adjoints au maire au Girmont. Tous ont souligné le caractère exceptionnel de ce projet développé au cœur d'un jardin vivrier.

Catherine Louis, a mis l'accent sur ce lien intergénérationnel extraordinaire qui se tisse dans tous les sens du terme. Et de rajouter c'est une chance pour le village du Girmont car ici tout pousse.... Ce à quoi Jean Marie Manens a conclu en disant oui, tout pousse, il y a de bonnes graines, un bon terrain et surtout un milieu associatif qui croit en ce qu'il fait.

Un concert sonore a terminé la soirée grâce au "semeur de son", présentant une multitude d'objets sonores fabriqués à partir d'éléments naturels (végétal minéral, animal). Le public a été invité à découvrir les sons des origines du paléolithique supérieur à ceux de différentes minorités ethniques.

La terre chante, écoutons là ! '