Norvégien d'origine, marié à une hollandaise, arrivé en France en 1980, Dag Aasdam est titulaire d'une thèse et d'un Master en dentisterie légale obtenu au Pays de Galles. Il a exercé ce métier jusqu'à il y a 10 ans, où pour raison de santé, suite à un accident, il a du cesser son activité première.

Son épouse aimait faire des bijoux, alors il s'est mis à lui faire des perles, en Murano avec un petit chalumeau, mais il a eu vite l'impression de tourner en rond.

A Dag d'expliquer l'origine du verre de Murano. En 1291, pratiquement tous les fours verriers étaient à Venise, où les habitants résidaient dans des maisons en bois. Un jour il y a eu un incendie géant, suite à cela, on a déplacé l'activité verrière sur l'Ile de Murano.

C'est auprès d'autres verriers à Lyon (il n'y a pas d'école en France) qu'il a fait sa formation de verrier au chalumeau.

A présent, il fait des pendentifs, des sculptures, des figurines, selon son inspiration. En nouveauté, on pourra découvrir au marché du Girmont, les figurines pour le jeu de morpions, le verre à boire, mais aussi bientôt une association du verre et du bois, avec en tête la future présence à la fête du bois à Raddon et Chappendu.

Il utilise toujours le verre en baguette de Murano (Italie) mais aussi du verre en tube de la République Tchèque et pour le verre à plusieurs reflets, il va le chercher aux États Unis.

Son ambition est de pouvoir en vivre, l'activité progresse chaque année, le couple s'est donné 5 ans en 2014, lorsqu'il est venu habiter à Méreille. Sa femme, assistante maternelle, a encore un an à faire, puis elle viendra se joindre à son mari pour travailler dans l'atelier à 5 chalumeaux, que Dag est en train d'aménager dans le grenier.

Aujourd'hui, Dag concilie travaux sur verre et travaux de rénovation ou aménagement de la maison, qui a été un véritable coup de foudre ressenti en découvrant la région, suite à une formation à Plombières.

Dag nous dira : pour être verrier plus particulièrement au chalumeau, il faut être rigoureux, avoir de l'imagination, être passionné, accepter qu'une œuvre éclate entre les doigts après 4 h de travail... et ne pas compter ses heures.

Lorsqu'on travaille seul, c'est un peu comme un musicien qui joue seul, on peut mettre son âme dans ce qu'on entreprend...

C'est un magnifique métier où une magie s'opère : entre les doigts, on a une matière froide, qui sous la flamme du chalumeau, passe en fusion et devient vivante.

Vous pouvez me rencontrer sur les marchés du Girmont, à la fête du bois à Raddon, au marché à Maxonchamp, et en démonstration sur RDV ici au 06.45.99.52.32.