Rassemblés devant le monument aux morts, sur la place de l'église,après la sonnerie des cloches, les girmontois ont assisté à la commémoration du centenaire de l'armistice du 11 novembre 1918.

Non, nos poilus ne sont pas morts pour rien, mais quel gachis ! Combien de parents ont pleuré leurs enfants ? Combien de veuves ont pleuré leur maris ? Combien de personnes ont été meurtries dans leur corps et dans leur esprit ?

Aujourd'hui, nous commémorons la victoire et célébrons la paix. Vive la République, vive l'Europe en paix et vive la France. Propos extraits des propos de Madame la Ministre des Armées et lu par le maire Jean Marie Manens.

Pierre Vincent a organisé ce moment du souvenir en présence de 3 portes drapeaux,

d'un militaire en exercice, de militaires retraités, de représentants d'administrations, de membres de plusieurs familles de ces jeunes gens qui sont morts pour la France, et de nombreux girmontois, où les enfants étaient présents également.

Dans sa rétrospective, Pierre Vincent dira : en 1914, le monde était plein de tensions, de rivalités stratégiques, politiques, économiques et coloniales. Cette guerre fut le fait de deux grandes alliances : la triple entente qui s’établit avec la France, le Royaume Uni et la Russie, et les empires centraux avec l'Allemagne, et l'Autriche-Hongrie, et les colonies qu'elles contrôlaient. L'Empire ottoman les rejoignit en octobre 1914, suivi un an plus tard du Royaume de Bulgarie.

La guerre des tranchées durera plusieurs années. A Verdun on dénombrera plusieurs millions de morts.

On ne peut pas oublier le rôle des femmes en milieu rural. Aidés des enfants, il fallait faire le travail sans les hommes de la maison. En ville les femmes travaillaient à l'armement.

En 1919 l'Alsace et la Lorraine seront rendues à la France.

C'est le 11 novembre qu'un soldat inconnu sera enterré à l'Arc de Triomphe.

Au Girmont, on inaugurera le monument aux morts en 1921.

Sur 570 habitants que comptait le village, 64 girmontois furent impliqués dans cette guerre, dont 23 blessés, 29 morts et 12 démobilisés.

Et à Pierre Vincent de conclure par cette phrase de Simone Veil : « Venus de tous les continents, croyants et non-croyants, nous appartenons tous à la même planète, à la communauté des hommes. Nous devons être vigilants, et la défendre non seulement contre les forces de la nature qui la menacent, mais encore davantage contre la folie des hommes. »

Jean Marie Manens a ensuite fait état des morts pour la France en 2018, puis des morts pour la France, au Girmont, lors de cette grande guerre, (voir la liste dans article spécifique.)

Les présents ont entonné la Marseillaise.

C'est Georgette Arnould qui s'est fait la représentante de toutes les familles endeuillées en déposant la gerbe de reconnaissance à tous ceux qui, il y a cent ans et plus, ont donné leur vie pour notre avenir. Elle était accompagnée de deux enfants du village.

Une exposition, en salle communale, faite de documents mais aussi d'objets et de matériel, relatait ces grands moments