Le temps est suspendu.

Qu’allons-nous faire de tout ce temps ?

Cette pandémie nous place devant la fragilité de toute vie. Mais aussi le bonheur de nous réveiller chaque matin en bonne santé.

Le printemps est là, à nos portes. Il nous enseigne que la vie continue.

Certes, il y a le souci pour nos proches, surtout de nos aînés forcément plus vulnérables, mais aussi mille manières de leur signifier qu’ils nous sont chers.

Nous vivons un éloignement forcé mais aussi de multiples occasions de leur signifier combien ils nous sont proches. Dans notre « désœuvrement », nos priorités ont davantage le souci et le goût de l’autre.

Nous sommes reconnaissants et dépendants de tous ceux qui font en sorte que notre existence puisse se dérouler le plus normalement possible.

Un jour, nous célébrerons ensemble nos « relevailles » de cette pandémie et tout ce que nous avons reçu les uns des autres.

(PEE Père Vincent Leclercq.)