Thierry Faivre a une douzaine de lapins. Il les nourrit au foin, un peu d'orge, les épluchures ou fanes de légumes, sauf les pelures de pommes de terre, il faut les cuire car cela peut être toxique, et maintenant, il commence à leur donner un peu d'herbe fraïche.

C'est au bord de la route qu'il a commencé sa coupe.

Il a remarqué qu'il y en avait de la belle, en dessous de sa maison, avec des jeunes pousses de reine des pré dont les lapins en sont très friands.

Équipé d'une remorque, d'un râteau presque neuf, et d'une faux nouvellement rebattue par ses soins "à la main" (avant, il n'avait pas beaucoup de temps, il le faisait électriquement, mais cela devenait "boussâ", et le disque chauffait le métal, ce n'était pas bon), il nous dira : je suis content du savoir-faire acquis auprès de mes parents.

L'été, je coupe l'herbe de ma pelouse pour en faire du foin, j'en fais une douzaine de fardeaux. Les copains viennent m'aider, c'est un peu une fête des foins maison.

Cette image, on la voyait beaucoup dans les cités ouvrières ou certains ouvriers élevaient des lapins et fauchaient l'herbe des bords de route pour la servir aux animaux verte ou séchée.

Image assez rare de l'ouvrier retrouvant ses racines de paysan !