Lilian et Marjolaine Didier-Thouvenot ont invité les girmontois à venir découvrir le jardin qui a été "dessiné" en fonction de nombreux critères.

On a tenu compte du terrain, de son orientation, de sa proximité, tout a été fait selon une logique. On ne va pas planter un noyer tout près de l'habitation, puisqu'on n'y va qu'en automne pour y ramasser les noix.

Avant guerre il n'y avait pas de chimie, alors on vivait avec la nature et non pas contre elle.

Vous nous parlez de plantes invasives, c'est un peu péjoratif, nous on dira les plantes pionnières. Elles ont leur utilité pour les abeilles, fourmis, gendarmes, etc) elles sont les premières à apparaître sur un milieu perturbé. Voyez, la renouée du japon, elle maintient les berges en attendant que la forêt reprenne ses droits. Il faut laisser faire la nature.

Les chaleurs de ces derniers temps ont eu raison de notre petit bélier, il n'y a plus d'eau pour l'alimenter.

Ici dans la zone 4, c'est la zone fruitière et derrière la forêt comestible, qui fournit de la fibre et du bois d’œuvre.

Plus le maillage sera dense, plus les prédateurs auront du mal. Nous faisons aussi des essais avec des arbres en fonction de leurs origines, de leurs besoins, on mettra un précoce plus à l'ombre et un tardif plus à la lumière.

Avec nos 650 végétaux installés, nous avons fait un pari : celui de pouvoir cueillir des fruits de mai à décembre. Nous sommes là également pour transmettre notre retour d'expérience.

Extraits des propos tenus par nos deux experts jardiniers.

Voilà nos girmontois parés pour vanter toutes les qualités du jardin "d'Une figue dans le poirier", sa raison d'être, sa conception et son but.

La visite s'est terminée autour du verre de l'amitié offert par la mairie et une figue dans le poirier.