Michel Géhant est revenu sur la terre de son enfance
Par Simone Manens, jeudi 25 juillet 2024 à 10:57 :: Général :: #7042 :: rss
Nous nous sommes rencontrés, l'an dernier à la Brune Nuit, et revus cette année.
Je vous confie son histoire, si parmi les personnes citées, certaines se souviennent, qu'elles prennent contact avec lui (coordonnée en fin de texte) ou avec moi.
Georges Léopold Joseph GEHANT est né à Paris en 1914, il était fils unique. Il a fait sa carrière dans la marine, il était mécanicien sur le torpilleur « Tornade ».
Il est venu au Val d’Ajol, lorsque la paix est revenue, il a alors travaillé comme mécanicien dans un tissage (Fleurot ?).
Il s’est marié avec Laure Maria Augustine MANGELLE, née en 1916. Elle a travaillé, elle aussi dans ce tissage (re-noueuse sur métiers). Ils ont habité la Banvoie puis la grande rue, près de chez Jean Marie Fresse, dans la maison de Roland et Paulette Mathiot.
Voici un modèle de lettre que Georges aurait bien aimé que sa fille Danièle envoie au père Noël :
Georges et Maria auront une fille Danièle en 1936 et un fils, Michel né en 1945 à la Banvoie : c'est lui que j'ai rencontré.
Michel a bien connu la famille Jacoberger (Jojo) toute proche, (il jouait dans la petite ferme), Mme Rollot, la garde barrière (maison de Numa Géromé), le mari de la garde barrière, qui travaillait en usine, avait de grosses chaussures en cuir qu’il graissait généreusement, et dont le laçage se faisait avec des crochets, Henri Froideveaux (Riton), qui avait peut être un frère Pierre ?.
Il a pris sa première truite dans un petit ruisseau d’un mètre de large, qu’enjambait un pont avec barrière en fer, cela devait être en dessous de l’actuelle garage de la Combeauté, peut être vers l’usine Quéval ? Il est allé à l’école publique à l’ancien CEG, aujourd’hui maison des associations et des services, près du monument aux morts au Val d’Ajol.
Michel à quitté le Val d’Ajol avec ses parents, en 1953 pour aller à Casablanca au Maroc.
En 1964 il fait son service militaire au 8e régiment des transmissions à Épinal, avec un stage à Laval (53). Il était très sportif, il a joué au Hand-ball, et a été champion de la 3 Région Militaire. Coureur cycliste, il avait déjà gagné plusieurs grands prix au Maroc. Il a été muté à Mulhouse au Quartier Drouot à l’infirmerie de garnison, cela lui permettait d’avoir du temps pour s’entraîner. Il a été libéré le 14 décembre 1965 et est allé habiter Paris chez la grand-mère paternelle : Julienne, femme de Joseph.
Il est devenu dessinateur cartographe topographe durant 5 ans. Puis il est parti à Lyon dans un bureau d’études, avant d’arriver dans le sud, à Lunel (34). Le 14 avril 1974, il rentre dans la société des Autoroutes du Sud de la France (aujourd’hui, le groupe VINCI), il y restera 34 ans.
Aujourd’hui en retraite, il profite de son temps libre pour jouer aux boules, à la pétanque, il a été plusieurs fois champion de sa région, son club est resté classé en élite durant 5 à 6 ans. Il revient régulièrement sur le secteur du Val d’Ajol, ses parents sont enterrés au cimetière du Val d'Ajol, et séjourne actuellement à la Résidence de la Combeauté.
Autres souvenirs particuliers :
Un jour, dans le sud, alors que, devant un cinéma Michel cherchait quel film il allait voir, une dame a échangé quelques mots, il a reconnu l’accent, il lui a dit « vous n’êtes pas d’ici ? -Non je suis des Vosges, -Moi aussi a t’il répondu, je suis né au Val d’Ajol, -Moi aussi, je suis du Val d’Ajol… Un drôle de hasard. Brigitte Duval, c’est ainsi qu’elle s’appelait travaillait saisonnièrement dans le sud, en été (elle était à l’époque employée dans le restaurant le Sanglier à Le Cailar) et peut être, en hiver, dans les stations de sports d’hiver.
Il a souvenir d’un illustre ajolais Narcisse Bolmont, né le 16 juillet 1923 au Val d’Ajol. Il a été maire PCF de 1953 à 1983 de Chamborigaud (30) et Conseiller Départemental PCF du grand canton de Génolhac (30) de 1970 à 1999. Il est décédé en mars 1999.
Il a entendu parler de Chez Fleurot-Laffond, dans la grande rue ou dans la rue de la gare ?, au Val d’Ajol. Il y avait une forge. Il a une photo.
Il se souvient avoir couché chez la tante Anna qui vivait ou avait vécu avec le Capitaine Georges Gehant.
Il y a un sobriquet qui lui est resté dans la tête, une certaine personne était appelée « choufric », de qui s’agissait’il ?
Voici les coordonnées de Michel GEHANT. Téléphone 06 23 31 71 47, son adresse postale 370 che du Puech de Pétillan, 30670 Aigues-Vives.
Merci pour votre partage et votre coopération.
Commentaires
1. Le jeudi 25 juillet 2024 à 12:47, par bernadette Petitjean
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