Dans le cadre d'une logique de transmission future, la santé du citoyen est de plus en plus une préoccupation quotidienne, face à l'incidence de ce que l'on mange, l'usage des pesticides et les effets directs sur la santé ou sur certaines pathologies, etc.



C'est pourquoi Jean Paul Dussausse, qui a des racines dans les Vosges, responsable de l'Authenticité, Traçabilité, et Sécurité (21), Pierre Dusserre, anatomocytopathologiste, président de l'Association Liliane et P. Dusserre (étude de faisabilité entre santé et nutrition grâce à la codification des lésions (21)), Michel Thouvenin président AMOMA 88 (mérite agricole), et ancien président de l'Association Vosgienne d'Economie Montagnarde, Robert Vaudroux président AMOMA 21, Antoine Berthoux fondateur de Créancey Biogaz (21), se sont retrouvés ce mercredi, au Girmont, chez Roland Balandier, chevalier de l'ordre du mérite agricole, et producteur de bluet bio, pour mener une réflexion sur cette santé citoyenne, en vue d'envisager une étude de faisabilité entre santé et nutrition.

Afin de faire référence à l'expérience, il était naturel de commencer par une consultation des chevilles ouvrières. L'ex AVEM, représentée par Michel Thouvenin, a conduit le groupe, au village, chez le producteur de bluet bio, et à travers les Vosges, dans une exploitation de plantes médicinales, et sur la station de traitement d'huiles essentielles.

Ces producteurs ont eu le mérite de mettre en oeuvre leurs cultures et d'en soigner la qualité. Ils sont un exemple du bon sens, de la loyauté, et de la solidarité

Le but est de rendre solidaires tous les producteurs membres AMOMA (Association des Membres de l'Ordre du Mérite Agricole) au travers de l'ATS et de l'association P et L Dusserre (codification des lésions).

Ils auront alors une démarche responsable, et le pouvoir de s'affirmer en disant non à la transformation des terrains en pharmacie, non à l'irresponsabilité devant l'usage des intrants dans l'agroalimentaire (dont on ne connait pas toutes les conséquences sur la santé), non à l'évolution du coût de production notamment dans l'énergie (redonner une autonomie aux exploitations) et oui au maintien du patrimoine et du savoir faire traditionnel, oui au mariage de l'expertise et de l'expérience, et oui dans l'obligation de résultat en matière d'ATS.

Il faut ramener le monde paysan dans les laboratoires, et vis versa.

Cette réflexion devrait voir son aboutissement lors de futures assises, ou colloque sur la prévention de la santé citoyenne. A Suivre.