Alors que le Conseil Communautaire avait à déliberer sur l'achat d'une balayeuse, Laurent Romary, président, a d'emblée, recadré l'affaire, une affaire qui a déjà fait couler beaucoup trop d'encre !
Il aimerait qu'à l'avenir, les choses intercommunales soient débattues en Conseil Communautaire, comme les choses communales le sont en conseil municipal, afin d'éviter tout mal entendu !
Suite à une demande émanant des élus du Val d'Ajol, lors de l'établissement du budget 2004, l'achat d'une balayeuse a été envisagé. Cinq entreprises ont été contactées, mais ces cinq entreprises n'ont pas présenté un matériel adapté aux souhaits des services techniques municipaux.
C'est ainsi que la machine qui semblait le mieux répondre aux attentes des services techniques, ne coûtait plus 35 000 €, comme prévu au budget 2004, mais 80 000 €. D'où la grande réflexion des représentants communautaires, qui le 9 juin dernier, ont décidé de faire établir des devis à des entreprises de services, afin d'avoir, à titre indicatif, des comparatifs financiers.
Aucun bon de commande n'a été signé, redira Laurent Romary, cependant le chef d'entreprise disposant de cette machine, a pris la liberté de mettre en dépôt, la dite balayeuse, à Plombières, afin que les représentants communautaires puissent juger sur pièce ! C'est de bonne guerre commerciale ! Aucun bon de réception n'a été signé ! C'est un choix délibéré de l'entreprise.
Les prestataires de services, sollicités, ayant fait des propositions allant de 60 à 75 € par heure, les membres de la Communauté ont décidé de faire réaliser une mission d'intérêt général sur le secteur, sur une période de plusieurs mois. De plus, il semblerait que les heures évoquées par les services techniques municipaux aient été surestimées, aux dires des prestatires de services...aussi, rien ne vaut un essai, pour mûrir raisonnablement son choix. La balayeuse restera au placard, ou elle retournera d'où elle est tombée, son propriétaire en restant le seul maître !
voilà une affaire qui a pris une ampleur disproportionnée, qui aurait été différente si la question avait été posée directement à qui de droit !
Autrement dit, si, comme certains l'ont pensé la balayeuse était tombée du ciel, il eut été préférable de s'adresser au Bon Dieu, plutôt qu'à ses saints! Voilà qui a le mérite d'être clair !
Ce texte est celui que j'ai adressé à la Presse locale écrite